ze belgian gills on tour

Gillingham-Chesterfield 20 décembre 2014

Ah la période de noël…on a plein de congés, on reçoit nos étrennes et il y a un copieux menu footballistique outre-manche ca serait bien bête de ne pas en profiter…donc cette fois je me suis fendu du plus court déplacement possible venant du continent (le priestfield stadium n’est qu’a 40 minutes de voiture de la sortie du tunnel sous la manche) pour aller visionner pour vous Un allèchant  Gillingham-Chesterfield de league one.

 

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Généralement  quand on pense au Kent les images qui viennent a l’esprit sont plutôt les enquêtes de l’inspecteur Barnaby, des villages fleuris remplis de cottages, des terrains de cricket et des triumphs décapotables roulant dans la campagne  en écoutant des groupes de chez postcards records…Et bien désolé de vous décevoir, mais Gillingham ce n’est pas ça du Tout !De part sa situation a l’embouchure de la Tamise la région est blindée de chantiers navals pour la plupart fermés par maggie  thatcher dans les années 80  ,de bases militaire de la royal navy d’industries pétrochimique et autre joyeusetés qui a défaut d’embellir le paysage contribuent a pérenniser l’emploi, même si on dirait que la région est en train de rater le train du numérique et des nouvelles technologies.

 

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 la rue principale

 

Les villes de la Medway sont en fait un conglomérat de petites cités qui en grandissant se sont collées les une aux autres  dans un joyeux bordel ou un urbaniste ne retrouverait pas ses jeunes et qui en font un véritable enfer pour l’automobiliste lambda. Le stade est situé en pleine ville et comme le schéma de parking est « residents only » c’est souvent  la galère pour dénicher une place…. Heureusement que les jours de matchs  dans un grand reflexe corporatiste dont l’Angleterre est friande, toutes les associations locales du  temple sikh, jusqu’au le club des sourds, en passant  l’amicale des conservateurs, les amis de la légion, ou la loge maçonnique locale louent leurs emplacements de parkings pour un prix symbolique.

 

Bon, on va être franc…même si c’est pas Rotherham, Burnley ou Luton, Gillingham n’est pas a proprement parler le sommet de  l’extase en matière de déplacement footballistique  (un fan de Walsall m’ayant même avoué un jour qu’en comparaison Middlesbrough  lui faisait penser a Monte carlo) la rue principale est a tout le moins décrépite…les magasins qui ne sont pas fermés semblent tous avoir connu une vie antérieure bien meilleure, les poubelles débordent, deux ou 3 lascars blafards et édentés tapent le carton en vidant une canette, avec leurs barbes de patriarche et leurs chemises de bucherons canadiens a Paris ou a Bruxelles ça serait des hipsters, ici c'est des clodos... il y a bien un petit marché ou des femmes entre deux âge en trainings informes furètent dans des échoppes on vend des brols a moins d’une livre pendant que les maris vident une pinte au pub du coin et que des gamins obeses et boutonneux  se bâfrent de malbouffe au MCdo du coin….après ca il faut savoir que Gillingham est  jumelé avec Valenciennes ce qui explique peut-être cela , mais non je déconne !

 

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will Adams...Gillingham finest ! 

 

 

Rendez vous est pris  avec des fans des 2 équipes au « Will Adams pub » , du nom de la célébrité locale, un explorateur du 16eme siècle qui est le premier anglais a avoir mis les pieds au Japon ,qui est même devenu samouraï et fait toujours aujourd’hui l’objet d’un culte au pays du soleil levant  et dont l’histoire a inspiré  un roman a James Clavell (shogun) ainsi qu’une série TV du même nom avec Richard Chamberlain dans le rôle titre.  Le pub est sympa, il fait la part belle aux brasseries anglaises,  aux saveurs parfois déconcertantes pour un palais de zythologue comme  le mien, ,mais la bouffe est roborative et bon marché  et c’est sans doute tout cela qui le rend  populaire aux yeux des fans de foot des deux camps.

 

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prends ça, Jaimie Oliver !

 

 

J’entame la conversation avec les gars du noyau dur de l’ancien (et par ailleurs excellent) fanzine « brian moore's head looks uncanilly like London planetarium » qui sont un peu dépité tant par le mutisme et les zones d’ombres entourant les actions du chairman Paul Scally que par les  choix tactiques pour le moins farfelu de l’entraineur Peter Taylor.

 

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Brian moore's head.... une bonne claque aux mauvaises odeurs

 

 

En quelques mots, en 1995 Paul  Scally actif dans les photocopieuses et a la base fan de l’ennemi juré de Milwall ,rachète pour une livre symbolique le club qui est au bord du dépôt de bilan et a 90 minutes d’une descente probablement sans retour vers les ligues amateurs il faudra une victoire  2-0 contre Halifax lors de la l’antépénultième  journée pour envoyer les shaymen a la place des gills en conférence, c’est d’ailleurs dette saison la que l’entraineur de l’époque, mike Flanagan, sortira cette punchline qui résume bien la saison du club…« quel sont les 3 mots les plus utilisés dans le fooball anglais  gillingham FC nil ! »

 

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 le DVD de la saison 1995/96....offert gratuitement au shop pour la noël 2014 !

 

 

On dit souvent qu’après la pluie vient le beau temps, et effectivement dans le cas de Gillingham on ne saurait mieux dire puisque les 10 années  suivantes seront les plus glorieuses de toute l’histoire du club… avec l’aide d’un jeune manager inconnu, mais promis a un bel avenir (Tony Pulis) d’un capitaine emblématique (Andy Hessenthaler)  et des surplus de Brentford, de Fulham  ou de Bournemouth le club monte dès  l’année suivante en D3 en n’encaissant que 20 buts en 46 matchs,  puis ,après 106 années  d’essais Infructueux joue enfin un match a Wembley (une défaite aux penaltys contre Manchester city pour la montée), joue un ¼ de finale de FA cup en  sortant deux équipes de premier league au passage, et finalement en mai 2000 touche le graal avec une accession a la division 2 grâce a une finale  homérique de play-off contre Wigan ponctuée par une victoire 3-2 a la 118eme  minute grâce a une tête décroisée de Andy Thompson. Viendront ensuite 3 années de consolidations avec des 13eme,12eme et 11eme place, mais alors que tout roule la faillite de ITV digital et le non paiement des droits TV  qui en découlaient viens tout changer...n’arrivant plus a suivre le même train de vie d’écuries attirant 20.000 fans a chaque match  Ou a payer les salaires exorbitants de la division 2,le club s’accroche pendant 2 ans avant d’être relégué en division 3, et de retomber dans l’anonymat des ligues inférieures.

 

Depuis le club vivote entre la D3 et la D4 et c’est a ce moment la que l’étoile du chairman a commencé a pâlir….Même si il est toujours  bien présent les jours de matchs  Paul Scally a délocalisé ses affaires a Dubaï  y a  créé une galaxie de sociétés plus opaques les unes que les autres et a vu sa fortune personnelle  tripler en peu de temps alors que parallèlement les finances du club s’enfonçaient dans le rouge avec comme créditeur principal la royal bank of scotland réclamant  avec véhémence des factures échues… Pour aider le club a trouver des liquidités le brave Paulo a fait racheter le stade et les infrastructures par un holding basé dans un paradis fiscal et qu’il contrôle a 99% difficile des lors  pour les supporters de ne pas y voir un coup foireux….d’autant plus qu’avec les ventes de Matt Jarvis aux wolves, puis a west ham de Simeon Jackson a Norwich de Jack Payne a Peterborough, de Ryan Bertrand a Chelsea et d’Andrew Croft a brighton il y a quand même de l’argent frais qui a bien du rentrer dans les caisses !  reste a savoir ou il est passé ? 

 

Actuellement on en est la, dans un flou plus qu’artistique ou tout et son contraire est dit par le board, même si un chose est certaine c’est que monsieur Scally s’octroie un salaire princier  de 300.000 livres par an et qu’il y a belle lurette qu’il n’a plus investit une livre sterling dans le club (a titre d’exemple les 16 joueurs qui ont débarqués a Priestfield depuis la fin de la saison dernière n’ont pas couté le moindre centime)…depuis quelques saisons le  Club a l’air de vivre avec deux francs trois sous ,même si il n’y a aucun signe d’un passage vers le redressement judiciaire, les continuels problèmes avec le council  concernant  le  paiement de la location du centre d’entrainement  ou les menaces à peine voilées de la police municipale de ne plus assurer la sécurité lors des matchs a domicile a cause de factures non réglées  posent question…il n’y a quasi plus d’argent pour les transferts,  le club se contentant de louer chaque année Des joueurs un peu partout et il est donc difficile aux supporters  de s’identifier a une équipe ou 50% du noyau n’était pas au club Il y a 6 mois et ou l’autre moitié sera partie sous d’autres cieux avant la fin de la saison.

 

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 Paul Scally,the devil himself

 

 

Cette petite digression passée direction le stade qui profitant de l’embellie financière entrevue au détour du changement de millénaire a quasi été entièrement refait depuis 1995 La vieille tribune principale a été rasée et remplacée par une nouvelle a deux étages séparées par  une série de loges et de bizness seats pour les sponsors potentiels  ,l’autre tribune latérale qui était fermée pour cause  de vétusté depuis des plombes a subi un gros lifting  et enfin les populaires  derrière le but  ont été remplacées par une tribune assise plus adaptées aux contingences du football moderne et aux gouts des supporters du 21eme siècle, adossée a un centre de conférence, un espace de bureau et un sports bar tout en lambris et en spots halogènes  pour les bobos du coin. malheureusement pour eux les seuls qui ne sont pas a la fête sont les supporters adverses qui sont parqués dans une tribune de type meccano ouverte  au vent et aux conditions météos  fatalement pluvieuses de la perfide albion….En théorie sa construction en dur était prévue dans le planning , mais la perte de revenus liée a la relégation   ainsi que les projets de construction de  l’hypothétique nouveau stade, qui  ressort régulièrement des cartons ont renvoyé le dossier aux calendes grecques.

 

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Ce que j’aime dans ce genre de stades urbains c’est qu’il faut vraiment se trouver a moins de 100 mètres pour s’imaginer qu’il est la tant il est bien caché au milieu des rangées similaires de maisons ouvrières comme on en voit dans toutes les villes d’Angleterre, si il n’y avait les fans qui s’y rendent en rang serré 20 minutes avant le coup d’envoi on pourrait passer a coté sans même le voir,  impression d’ailleurs renforcée par le fait qu’il n’y a absolument aucun chaland a proximité, pas de caravanes de hamburgers dégoulinants de graisse et d’oignons ou de tranche de porc sauce gravy dans un pain  à la date de péremption dépassée pas de vendeurs , d’écharpes a la sauvette, ni même un petit vieux avec des  pins d’un autre àge  punaisés sur une planche en bois…il n’y a que le shop qui vend les mêmes articles standard estampillé aux couleurs du club.

 

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Comme a mon habitude, je franchis les tourniquets du stade 30 secondes avant le début du match pour aller me placer dans la « « rainham end » traditionnellement réservée aux supporters locaux les plus vociférants, mais aujourd’hui le public est calme voir apathique, il faut dire que pour la période des fêtes le club a fait un effort financier important en abaissant les prix des places a 10 pounds pour les adultes….. Même si la tribune est bien remplie quand je regarde autour de moi j’ai un couple avec 3 enfants (dont un bébé qui ne doit pas avoir plus de 6 mois) et quelques  de retraités bon pied bon œil  qui ont sorti une boite a tartines  et un thermo et qui improvise un pic-nic a la bonne franquette….fatalement il est assez compliqué de générer une ambiance de qualité avec un public aussi disparate…enfin je n’ai pas trop a me plaindre ,moi au moins je suis a l’abri des intempéries au contraire des 250 supporters venu du derbyshire qui sont assis dans la tribune en face de moi et qui se serrent les uns contre les autres comme une colonie de manchots empereur pour se protéger des bourrasques de vent….au moins le ciel ne se déverse pas sur leur tête comme les supporters d’accrington Stanley l’an passé qui ont du avoir recours a l’intervention des secours armés de couvertures de survie  et de boissons chaudes, congelés qu’ils étaient par 90 minutes d’une pluie aussi froide que persistante….

 

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mieux vaut pas souffrir de gastro quand on est visiteur a Priestfield ! 

 

D’ailleurs ce n’est pas un secret ,la visite de Priestfield est loin d’être une sinécure pour les supporters adverses et le fait qu’une enquête parue dans le guardian en 2007 et pointant  Gillingham comme le pire stade de la ligue anglaise est assez révélatrice….et comme me le disait un des fans belges de chesterfield  présent sur place,les infrastructures sont spartiates en plus de la tribune mentionnées plus haut  ,il doit y avoir en tout et pour tout  2 urinoirs et 1 wc pour dame pour les supporters adverses et pour se sustenter un petit chalet pas plus grand que ceux qu’on trouve dans les marchés de noël du continent. Ou le personnel  peine a servir plus de 3 clients pendant les 15 minutes de pause…

 

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 avec un ciel si bas qu'un canal c'est pendu....

 

Chesterfield se présentant clairement déforcé sans, entre autre  son meilleur buteur (Doyle) blessé et son régulateur (Morsy) suspendu, on était en droit de s’attendre de la part des locaux a présenter une équipe a vocation offensive,parce que c’est clairement a la maison qu’il faut prendre des points  d’autant plus que Gillingham n’étant pas loin s’en faut un foudre  de guerre  quand l’équipe se produit a l’extérieur (d’après le programme sur les 6 dernières saisons de league one le bilan a l’extérieur donne 125 matchs 14 victoires,30 nuls,81 défaites,110 buts marqués et 260 encaissés),las, a la fureur des supporters Peter Taylor avait choisi une fois de plus de laisser les deux attaquants emblématique de l’équipe (Kedwell et Mcdonald) sur le banc en optant pour un frileux 4-3-2-1 avec le jeune Norris seul devant. le gars est bien gentil, mais face aux rugueux défenseurs d’en face il a plutôt joué le rôle d’une souris prise au milieu de 4 matous affamés qui ont envie de s’amuser….en fin de compte a part quelques shoots sans beaucoup de détermination envoyés de l’extérieur du rectangle et de deux ou 3 montées des défenseurs centraux sur les phases arrêtées on a rien eu a se mettre sous la dents, alors que de l’autre coté sur quasi leur seule tentative valable (et encore un tir dévié malencontreusement) Clucas faisait 0-1…pour le reste circulez il n’y a rien a voir.

 

A la mi-temps on a même pas eu les animations habituelles ,soit les « gems » une troupe de cheerleaders légèrement boulotes (enfin si j’en juge par les photos dans le programme) enfin le genre de filles typique de l’angleterre provinciale du début du 21eme siècle complètement anonyme en journée  et qui le soir dans les pubs,  la bière aidant ,se transforment en bombe sexuelle  dégageant des tonnes de phéromones et  finissent  par rencontrer des Chad Evans en goguette….on a juste eu un court passage de Tony Trewblue, la mascotte qui comme le suppose l’écusson du club est un équidé a l’opulente crinière et qui est connu pour ne pas aimer  les enfants (je l’ai vu, un jour de mes propres yeux, faire un croche pied a un gamin qui venait le faire chier) et pour également être plus efficace au botté de penaltys que la majorité de l’équipe première (qui pour l’info en a déjà raté 4 depuis le début de la saison) ! Mais la, tout comme l’équipe il a semblé étrangement éteint, comme si il était sous lexomil ou en pleine phase de dépression….un rapide passage devant la tribune, un selfie avec un ventripotent torse nu et il est rentré a l’écurie

 

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La deuxième mi-temps est repartie sur le même train de sénateur pendant 10 minutes Jusqu’au moment ou sur un centre anodin le défenseur Leon Legge, pourtant  nullement pressé  Par un quelconque attaquant adverse ne reprenne  dans son propre but, un goal qu’on Qualifierait de clinique de la part d’un attaquant, mais qui devient assez lamentable quand il Est marque contre son camp par un défenseur, mais bon en plus des penaltys vendangés Le own goal est une spécialité des hommes du kent qui en sont déjà a 6 depuis le début de la saison. Sans doute coincé comme un rat dans un piège et hué par une bonne partie du stade Peter Taylor n’a eu d’autre choix que de lancer du sang neuf dans la bagarre avec mcDonald Et mcGlashan et on a senti directement la difference….je ne sais pas si ces deux derniers Carburent aux drogues récréatives et synthétiques, mais pour faire une analogie musicale On est passé en un instant de Leonard Cohen a underworld soit de 10 a 1000 beats par minute. Avec eux,le jeu c’est considérablement accéléré en en a peine 10 minutes les locaux avaient égalisés deux fois sur des actions similaires, des centres venant de la gauche  de Loft (invisible pendant 90 minutes a part ça ) et des reprises imparables de la tête de mcDonald et de Egan pour faire 2-2

 

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Les visiteurs étaient dans les cordes mais au lieu d’en profiter Gillingham a recommencé a temporiser a reculer et a force de commettre des approximations, des passes dans la tribune, des fausses queues, des pertes de balles stupides et des contrôles aléatoires et finalement  a fini par prendre un but digne de video gag. Ce but pour mieux comprendre il faut s’imaginer la musique du générique du Benny Hill show pour l’accompagner…un festival de maladresses, de manque de communication, d’erreurs de placements que même un gamin de 9 ans ne commet pas sans se faire engueuler par son entraineur bref par un intriguant jeu de ping-pong la balle est revenue a Ryan qui de l’extérieur du rectangle a repris le ballon comme il venait et d’une somptueuse reprise de volée liftée a propulsé le ballon dans l’angle opposé du but.

 

 

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Il restait 20 minutes, mais a part un pressing aussi persistant qu’imprécis de la part des besogneux en bleu on a plus rien eu de consistant a se mettre sous la dent, les gills ont même eu de la chance de finir a 11 sur une faute nécessaire de Ehmer (qui pouvait choisir entre le talent de Paul Pogba et sa coupe de cheveux, sans surprise il a pris la coupe….) sur l’insaisissable Ryan qui partait seul au but.

 

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Statistiquement cette saison les fins de matchs tant de Gillingham que de Chesterfield apparaissent souvent fécondes en buts et on a bien encore failli en avoir la preuve a la dernière minute du match quand MCdonald lancé tout seul dans l’axe dans le dos de la défense au point de penalty eu une occasion 5 étoiles au bout du pied  qu’il galvauda lamentablement en shootant du mauvais coté du piquet gauche  du gardien…..une fin de match de mon point de vue assez représentative de l’ensemble.. Je ne vais pas dénigrer Chesterfield, qui tant physiquement ,que tactiquement et techniquement m’a semblé supérieur a ses hôtes, mais qui est finalement une équipe assez moyenne ce qui en fin de compte me fait dire que c’est d’avantage les plus mauvais qui ont perdu que les meilleurs qui ont gagnés. L’adage ne dit il pas « au royaume des aveugles les borgnes sont rois ! »

 

 

 

Stats

Gillingham 2 Chesterfield 3

McDonald 59e, Egan 61e – Clucas 22e, Legge 54e (c.s.c), Ryan 69e Affluence : 6 841 (visiteurs 249)

 

 

Prix

3 fois sur la saison le club offre des tickets a prix réduits a ses fans et coup de bol ce match en faisait partie,10 pounds pour les adultes,5 pour les ado et les seniors et 1 pour les moins de 12 ans .même si la qualité technique n’était pas toujours au rendez-vous, au vu du spectacle ça les valait largement.

 

Ambiance

L’offre de prix faite pour ce match attire inévitablement des gens qui pour de bonnes ou de mauvaises raisons  ne viennent pas régulièrement au stade et qui fatalement sont un peu éloignés des codes en vigueur parmi les supporters, et comme en plus le stade est entièrement assis l’ambiance n’est pas vraiment au top Il y a bien eu 10 minutes ou ça a bien gueulé mais dans l’ensemble c’était fort calme a  noter que les fans d’en face se sont mis au diapason, puisque selon certains croisés après le match c’était un des déplacements les plus apathiques de leur part

 

Programme

 

Très très bon, un des meilleurs programmes de la ligue depuis quelques années 76 pages bourrées des infos habituelles ,mais en plus de ça des articles de fond extrêmement bien torchés sur les divers aspects de  la réalité du supporter, de l’adversaire, de l’histoire et de la scène locale le tout sans langue de bois. le layout, est moderne, l’objet en lui-même est assez classe…. ce programme est franchement digne de la premiership et sans conteste un des tout meilleurs (si pas le meilleur) de league one

 

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Homme du match

Charlie Raglan, chesterfield  avec la blessure de Morsy on aurait pu craindre une certaine friabilité dans l’axe mais le jeune transfuge (20 ans) de united of Manchester a parfaitement rempli son contrat, parfait sur l’homme, tranchant dans  ses interventions il n’a jamais paniqué et a tenu l’équipe comme un vieux briscard…un nom a retenir !

 

Verdict

C’est comme un roman de Donna Tartt, au début comme il y a 800 pages ça n’intéresse pas grand monde,  puis pour ceux qui lisent on s’’ennuie un peu, il y a tant de descriptions que ça en devient barbant ensuite l’action ne semble  pas avancer beaucoup… et puis la fin ne se termine pas toujours comme on veux ,mais   quand le bouquin ’est fini on se dit,   « finalement c’était bien, c’était vraiment un chouette moment, ca valait le coup  » comme Gillingham-Chesterfield en vérité…..

 

 

L’anecdote

Quand on est remonté dans la bagnole et qu’on a mis 606 sur BBC Radio,on a eu droit a 10 minutes sur Gillingham ! En effet dans les ligues inférieures Gillingham town (dans le dorset) qui joue dans la western league l’équivalent de la division 9  a gagné 13-0 contre Bishop Sutton…..comme quoi, quelque part  il y avait des gills heureux samedi soir !

 

Le mot de la fin

Retour au pub pour parler aux supporters de la situation du club, et ou  personne ne semble optimiste a court ou a moyen terme…tant que  le club sera viable Scally restera la a pomper du pognon et comme de toutes façons vu le peu d’argent qu’il   investit dans le club un classement au dessus de la 12eme place en league one semble absolument irréalisable, ce qui est navrant si on considère les résultats qu’obtiennent  Bournemouth, ou  Brentford, deux clubs qui ont grosso modo,l a même stature, la même fan base et les même moyens qu’un club comme Gillingham  Et puis comme les trains a grande vitesse vers Londres vont débarquer l’an prochain et que  pour leurs déménagements respectifs les spurs et west ham vont augmenter leurs capacités de spectateurs  de 20.000 places chacun, beaucoup craignent que les supporters lassé de ne voir rien venir se laissent tenter par les sirènes de la premier league..Actuellement on en est la, mais certains se demande si a long terme, la meilleure solution ne serait pas une relégation sportive ou administrative qui pousserait enfin l’agent Scally dehors pour repartir sur des bases plus saines.. en tout cas, d’après les fans si il n’est pas trop tard,  il est temps !



23/12/2014
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